Après Le “Club des cinq et la baisse du niveau”: https://citoyenfn.wordpress.com/2016/01/18/le-club-des-5-et-la-baisse-du-niveau/
Voici:
Notre révélation sur la “réécriture” d’un passage du chapitre V du Club des cinq au bord de la mer, visant à “gommer” un modeste affleurement chrétien dans cette aventure, qu’on pouvait constater et dans l’édition anglaise originale et dans la première version de la traduction française (voir ici), a suscité une considérable attention des lecteurs de notre blogue – et de blogues amis… L’article a été lu par près de 30 000 lecteurs et partagé 32 000 fois sur notre page Facebook ! Et vous avez été très, très nombreux à répondre positivement à la question que je posais en fin d’article : « Seriez-vous partant pour que nous lancions une pétition auprès de Hachette Jeunesse afin de leur demander de remettre ce chapitre V dans sa version d’origine ? ».
Je me suis donc mis au travail et je vous propose de signer la lettre-pétition destiné à l’éditeur en complétant, tout simplement, le questionnaire qui la suit. Votre demande aboutira directement dans les boîtes de réception courriels du directeur de la communication du Groupe Hachette, de son adjointe, de la responsable des droits étrangers deHachette Jeunesse, et dans celle du “contact” général de cette division éditoriale. Je me suis efforcé de rédiger un texte pondéré mais explicite et je pense que l’entreprise répondra à chacun de ceux qui auront envoyé cette lettre-pétition. Agissez donc immédiatement et, surtout, partagez largement notre lettre-pétition auprès de votre carnet d’adresses, de vos proches, de votre famille, de vos amis. Voici le texte de notre lettre-pétition…
Depuis 1955, les aventures des jeunes héros du “Club des cinq” ont fait rêver des générations de jeunes Français et francophones, filles et garçons. Le succès de cette série est si impressionnant et si soutenu, qu’à la mort en 1968 de son auteur, la romancière britannique Enid Blyton, et après vingt-et-une aventures, sa traductrice française, Claude Voilier, en écrivit vingt-quatre autres !
La traduction des vingt-et-un titres originaux, les intrigues et péripéties étant sauves, s’apparente d’ailleurs plus à une adaptation francisée des personnages et des lieux, ce qui se conçoit compte tenu de l’âge des lecteurs auxquels ces romans s’adressent.
Toutefois et récemment, l’adaptation de la traduction a outrepassé les limites acceptables pour un tel exercice, et s’est même transformée en un laborieux exercice de réécriture parfaitement inacceptable et versant dans le tendancieux.
J’en veux pour preuve ce passage tiré du chapitre V de l’aventure intitulée Le Club des cinq au bord de la mer (publiée au Royaume-Uni en 1953 et chez Hachette en 1959), dans vos éditions de 1969 et 2011.